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| [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle | |
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Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
Nombre de messages : 240 Où suis-je? : Ben... dans un pot! Humeur du jour : souvent absente ^^ Date d'inscription : 13/12/2006
| Sujet: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 2 Jan - 19:19 | |
| PARTIE 1 : La famille.
«Hep toi! » J'avais l'habitude qu'on m'interpelle de cette façon alors je me retournais. «Ouais, c'est a toi que je parle. -C'est a quel propos, répondis-je ironiquement -Je veux plus te voir t'approcher de Remus! -Ah ah, et que compte tu faire pour m'en empêcher? -J'ai trouvé ta chouette... » Elle laissa sa phrase en suspend, sûrement pour m'impressionner mais je lui répondis froidement, comme a mon habitude: «Et alors? » Sur ce, gênée et en colère, elle parti.
J'allais, ce soir la, dans ma chambre directement après le repas. Je me mis en chemise de nuit puis m'installais devant le miroir et détachait mes cheveux, qui en profitèrent pour tomber en cascade sur mes hanches et frôler mes chevilles. Je les brossais avec application quand entrât dans la chambre ma soeur jumelle. « Pourquoi tu ne les coupes pas? Ma puce, rend toi plus belle! -Comme toi? » Quand je m'adressait a elle, mon ton était toujours sec ou froid. Elle était si belle et intelligente comparé a moi! Cela me dégoûtait car nous étions fausses jumelles et elle avait obtenu les plus beaux atouts de notre famille. Je revenais a moi en m'apercevant qu'elle me parlait: «... la faute! Je ne vois pas ce que tu peux encore me reprocher! -Quoi? -Oh arrête! J'en ai marre je vais me coucher! » Et elle s'exécuta. Quant à moi, je commençais à enlever les cheveux de ma brosse, méticuleusement. Je repensait a tout ce que je faisait subir a ma soeur. Mais qu'importe, j'avais l'habitude d'être seule. Enfin, pas totalement... Fatiguée, j'allais me coucher et je repensais aux événements de la journée. Le petit déjeuner d'abord, ou j'avais papoté avec Remus et Sirius. Puis les cours ou j'avais obtenu une note passable en potion. Rien de notable sur le reste de la journée n’a part l'altercation avec la fille et la dispute avec ma soeur. Sur ces pensées, je m’endormis.
Ce matin la, je me sentait barbouillée. Je décidait de ne pas aller déjeuner et me dirigeais vers le lac quand j’aperçus de l'activité du coté du saule cogneur. Je n'y prêtait gère attention, encore un de ces débiles qui risquait sa tête pour un pari sans importance... Je m'assit près du lac quand j'entendit des bruits de pas qui se dirigeait vers moi. J’espérais que ce serait Remus, je ne voulais pas me confronter à ma soeur. Mais je ne fus pas exaucée et c'est ma soeur qui s'installa à mes cotés. «Elo, écoute moi... -hmm -Je t'aime! » Mes pupilles se rétrécirent dans un mépris intense. «...Et je veux que tu le saches. Même si on est différentes physiquement et mentalement, on est jumelles non? » Je me levait et lui répondit rapidement: «Je m'en contrefous! Tu es comme tu es et je suis comme je suis, point. Alors laisse moi une fois pour toutes! » La sonnerie du début des cours retentie alors.
Je me dirigeais vers la colossale porte du château quand ma soeur m'attrapa le bras. «Eloïn Klevs! Je te parle! -Les cours commencent. Je tentais de me dégager. Mais elle tenait bon. -Arrête de fuir! » Cette phrase me toucha en plein coeur. «... J'en ai marre que tu me rejette alors que tu n'a aucune raison précise! Ne suis-je pas ta soeur! Ta soeur jumelle qui plus est! Je... je voudrais tant te comprendre... Te connaître... te... -Non, la coupais-je. Tu ne me connaîtras jamais car ton envie actuelle n'est qu'accessoire. Tu as des admirateurs partout, tu as des amis, tu... -Car je le veux! Je te parie que si tu va un peu vers les autres tu auras des tas d'amis! De plus tu as déjà plein d'admirateurs! Tu es si belle mais si froide! Comme les dragons! Si tu pouvais, je parie que tu cracherais des flammes! » Des larmes me cernaient les yeux. Tout ça, je le savais déjà. «... Elo... Ne pleure pas... » À l'instant ou elle lâcha un peu la pression sur mon bras, je m'enfuis en direction de ma chambre
En courant dans les couloirs, je ne croisais personne. Les cours avait du commencer.
Arrivée dans ma chambre, je m'étalais de tout mon long sur mon lit en pleurant a chaudes larmes Ma soeur avait toujours su lire en moi et je détestait ça. Je ne voulait rien d'autre que la paix. Que personne ne me touche, ne m'approche, ne me connaisse... Je voulais être seule. A y réfléchir, j'avais toujours voulu être seule. Je m'installais devant ma commode et m'observait dans la glace. Ma soeur avait du aller en cours. Je séchait mes larmes et me regardait. Mes yeux était dorés et mes cheveux très long, je devais toujours les attacher. J'observait attentivement mes petites lèvres roses quand j'eue une idée. Pourquoi ne pas surprendre le monde? Tromper les plus intrompables? Oui... J'allais tous les surprendre... C'est a ce moment la que je me sentit devenir forte, plus forte que je n'aurais jamais osé l'espérer... Tant qu'a vivre seule, autant vivre au-dessus des autres, non? Non, je n'avais pas envie de cette vie la. J'allais vivre a leur niveau mais pas de la même façon. J'allais devenir une "moi" plus évoluée, plus attirante et plus obsédante. Je saisi un crayon noir, un rouge a lèvre et un mascara sur la table de ma soeur et commença le début de ma transformation physique.
C'est a midi que je fis ma première apparition "publique". Les cheveux coiffés en quatre nattes distinctes sous mon chapeau de sorcière, les yeux subrepticement cernés de noir, ce qui les rendaient plus visible et enfin, touche finale de mon changement, mes lèvres teintée d'un rouge sanglant. Quand j'entra dans la salle à manger, quelques têtes se levèrent, comme à l'habitude. Mais je senti un changement, car de plus en plus les gens commençait a m'observer. Je fis mine de rien et alla m'installer à ma table, dignement. D'un coup je fus entourée d'une foule de personnes. Pourtant, seul m'intéressait les maraudeurs et ma soeur... ma chère soeur... Je lui lançais un regard de défi, signifiant toute mon indifférence -voir ma haine- à son égard. Apres m'avoir posé une foule de questions ("qui es-tu?" après ma réponse des commentaires fusaient, tel que "quoi? Eloïn? Mais... Tu as changée à un point... Comment?") Les curieux se dispersèrent et vinrent se placer a mes cotés ceux que j'attendait. «Alors... susurrais-je... qu’en pensez vous… -Franchement, avant tu étais belle mais la tu l’es cent fois plus ! » Ce commentaire de Remus me fit monter le rouge aux joues, mais je me refroidis rapidement apercevant Sirius et James moqueur. «Allez, dis nous quel sort tu as utilisé ! Lança James. » Ce a quoi je répondit avec malice : «Celui qui s’appelle : comment faire ressortir le charme féminin en trois étapes… -Tu parles… rétorqua James. » Mais ma sœur –une fois de plus- pris ma « défense » : «Elle porte mon rouge a lèvre. Impossible que ce soit un sort, il est fabriqué par la compagnie Peritt & co, produits avec anti-sort. -Oh, c’est que le crapaud tente de se transformer en colombe ! Mais tu n’atteindras jamais la beauté de ta sœur… Tu le sais non ? » Je voulais être forte. Je devais être forte. Supporter les quolibets de ce petit présomptueux de Potter ne serait rien à coté de la mission que je m’étais fixée, des épreuves plus dures m’attendrais donc je ne devais pas flancher maintenant ! Moi qui allait… «Eloïn ! » Le quatuor et Lo me regardaient bizarrement. «Quoi… ? -Elo, tes… tes yeux ! -Quoi mes yeux ? -Rien je voulais juste te faire flipper ! » J’allais la provoquer méchamment quand je me ravisai pour lui sortir un petit sourire plein de bon sentiment, telle un petit ange dont le fond serait diabolique. Cela lui cloua le bec. J’entrais en phase d’attaque. J'allais me rebeller. Apprendre à les faire baisser les yeux quand ils me croiseraient à l'avenir. J'allais devenir puissante, une puissante sorcière dans laquelle coulerait enfin fièrement un sang impur! J'allais devenir fière d'être une sang-mêlé! D'avoir dans les veines de la vélane, de l’elfe, de la sorcière et de la fée ! J’allais pouvoir enfin porter fièrement le fait d’être une bâtarde ! Montrer mes oreilles difformes aux yeux de tous et exhiber mes yeux étranges ! «…euh, Elo… -Quoi encore ? -Je… je voulais te dire que… C’était pas pour te faire flipper le coup des yeux… parce que ils viennent a nouveau de…de… se ré… révulser… Comme si tu entrais en transe… Une transe du d… du d-d-d diable ! » Ma sœur jumelle me pris au dépourvu, je ne l’avais jamais vu aussi choquée, tout comme les autres. En fait je n’avais jamais fait attention a eux. Sauf à Remus peut être… Non plus maintenant. Je l’avais aimé. C’était avant que n’arrive… Non je ne devais plus y penser. Je senti une main sur mon épaule. Le professeur Mac Gonagall m’invita à la suivre.
J’avais peur. Peur de ce qui pourrait arriver. Peur de ce qui pouvait arriver. Stop. Je ne devais plus avoir peur. Plus jamais ! Ce ne serait que le début de ma perte. Alors que je n’avais même pas commencé à remplir ma mission. Alors que je n’avait même pas encore dit à… «ELOÏN ! » Je me retrouvais sur le sol, prise de convulsions. «P-p-p professeur Mac Gona…gall… haletais-je. Aidez mo… moi… » Je ne savais pas d’où me venait ces paroles, mais elles touchèrent mon interlocutrice qui me souleva et me transporta en direction de l’infirmerie. Lorsque je fus déposée sur le lit blanc, j’eu une perte de connaissance violente. Je sentais mes yeux tourner dans leurs orbites et ma peau se pâlir de plus en plus jusqu'à ce que j’aie l’air d’être morte. Mais ne l’étais-je pas ?
Je flottais dans une sorte de brume blanchâtre. Allais-je déjà mourir ? Les Dieux voulaient ils m’empêcher de réaliser ma mission ? Etais ce tabou au cieux ? Allais-je aller en enfer ? Au paradis ? Etais je encore assez pure ? Etais je vierge de toute noirceur ? Etais-je ... N'avait-ce été qu'un songe? Est-ce que je n’avais pas rêvé cette vie? Cette courte, si courte vie? Moi qui avait la longévité de vie d'elfe, je ne comprenais pas pourquoi ou même comment mes jours pourrais si vite finir... Quinze années d'existence... Qu'est-ce? Et ma soeur continuera t-elle a vivre? ...Sans moi... C'est alors que j'entendis une voix. Une claire et douce voix, mélodieuse et en harmonie avec l'environnement dans lequel j'étais... «Imoën, Imoën... Tu me reconnais...? » Cette voix, c'était la mienne. Je m'approchais d'une silhouette blafarde... Ma soeur! «Imoën? » La silhouette se tourna vers moi. Ma soeur était si belle, même morte... «Im, Im c'est moi... » Son regard s'encra dans le mien, j'eu l'impression qu'elle m'emmenais plus profondément encore dans la mort mais je sentait quelqu'un qui empêchait cela... Mais moi, je voulais partir, je voulais rejoindre mes soeurs! On m'en avait privée trop tôt... Mes yeux se révulsait et prenait une teinte de sang, L'infirmière me maintenait sur le lit tandis que Mr Dippet et Mr Dumbledore cherchait une formule adéquate. Ma soeur arriva en trombe dans l'infirmerie et, sans qu'on puisse l'en empêcher, me saisit la main. Le professeur Dumbledore ne fit rien pour l’en dissuader et lui dit à elle pour commencer puis a l’infirmière aussi ensuite : «Je vais essayer quelque chose, rien n'est sur. Tient lui bien la main, elle risque d'avoir des spasmes de plus en plus violent, toutes les deux, tenez la bien... » Et il dirigea sa baguette magique vers ma tempe.
J'avais l'impression que tout mon corps était dardé d'aiguilles quand j'en sentis une se planter dans ma tempe, plus profondément que les autres. Des couleurs commençaient à revenir tandis que je hurlais de plus belle. Soudain une voix me perça les tympans, «Eloïn! Eloïn... je t'en prie... » Ma soeur? La morte ? Non, la vivante. Mais je ne voulais pas moi! Pourquoi voulait-on que je vive? C'est dans un spasme d'une violence extrême, à m'en rompre la colonne, que ma situation se stabilisa. Les yeux grands ouverts, je regardait ceux qui m'entourait. | |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 2 Jan - 19:19 | |
| «Imoën? » Je revenais a peine du brouillard que tous m'entendirent prononcer ce nom... Celui de ma soeur défunte dans cet... «Mlle? » C'était visiblement Dumbledore qui m'adressait la parole mais je ne l’entendais, à vrai dire, qu'à demi mot. J’entendis des sanglots non réprimé à mon coté, mais j'étais trop faible pour tourner la tête. L'infirmière leur dit a tous de sortir et m'ouvrit la bouche pour y verser un liquide infâme qui me fit plonger dans un sommeil profond et sans rêve.
Pendant quatre jours d’affilé je dormi. Pas de rêves. Je ne sais pas si quelqu’un est venu me voir pendant mon sommeil, mais en tout cas il n’y avait pas de cadeau, de quelques sortes que ce soit, a coté de moi à mon réveil. Enfin, je n’ai jamais aimé les cadeaux, ça donne une sale impression de pitié à mon goût. L’infirmière me fit sortir poliment mais avec une note d’impérative. Pourtant je ne voulais pas bouger. Je voulais dormir. Mais je du retourner dans ma chambre. En arrivant dans celle-ci, je trouvais une pile de présents au pied de mon lit. Je posais mon chapeau sur mon lit et, ne sachant que faire d’autre, pris le premier cadeau de la pile qui était face a moi. En l’ouvrant je découvris dedans un mot de ma mère dans lequel était écrit la chose suivante : « Je te souhaite un joyeux anniversaire… » Mon anniversaire ? Le combien étions nous ? Je dirigeais un regard vers ma montre posé sur mon chevet : 24 novembre. Mon anniversaire avait donc eu lieu il y a trois jours… « … Et un prompt rétablissement. Fais attention à ne pas trop faire bouillir ton sang. Le sang de vélane qui coule dans tes veines est ardent et provoque des colères trop peu répressible. Ou bien… Des maladies inconnues a mes yeux. Vie calmement et ne te stresse pas trop. Je t’aime. Asuka. » Il y avait dans le paquet un bracelet en forme de deux cœurs ailés sur un filin de nylon noir. Dedans était coincé un papier. « Ceci est un modérateur de pouvoir, si tu le met il pourra réprimer ton pouvoir quelque temps. Je t’en enverrais souvent. » J’enfilais rapidement le bracelet quand j’entendis un hurlement mélangeant douleur et impuissance. Je descendis rapidement dans la salle commune ce qui me fis vaciller légèrement, j’étais encore faible et un effort aussi violent me diminuait vite. Il y avait peu de monde dans la salle. Juste James, Dalg et Evans. Quand ils me virent, seul James se leva et vint me voir pour me demander de mes nouvelles. C’était la première fois, je crois, qu’il commença à s’intéresser à moi. Mais mon esprit était encore préoccupé par le hurlement. «James, tu n’as pas entendu… un bruit bizarre ? -Si ton ventre qui gargouille ! Viens on va allez prendre a manger a la cuisine et on s’installeras au bord du lac. -Ok mais je ne parlais pas de ça… -On en discutera au lac, hmm ? » Je cédais. Il avait comme une sorte de charme étrange et envoûtant. Et pourtant les Dieux savaient que je ne l’aimais pas. Apres un rapide passage a la cuisine, nous nous installions au bord du lac. «Euh, James c’est à propos de tout à l’heure… » J’avais envie de le dire, même si c’était a lui. Ce cri m’inquiétait vraiment mais il me posa un doigt sur les lèvres. «Shht, il faut que je te dise quelque chose avant même que tu ne commence à parler car tu devra forcément y réfléchir… » Son regard sur moi était étrange, comme si je n’étais qu’un vulgaire tas de pièces a ses yeux. « Bon, écoute, ce n’est pas facile à dire… » Il devenait rouge comme une pivoine, c’était marrant ! Mais je devais m’attendre au pire vu ses yeux… Il commençais a me faire peur… «Je… James… Je ne veux pas savoir… » J’étais embarrassée, je me sentais mal à l’aise en sa présence, aujourd’hui plus que d’habitude… «Ecoute moi ! » Il me saisit les bras et m’immobilisa au sol… Mes Dieux… qu’il était fort ! Je ne pouvait plus bouger et ma maladie m’avait encore plus affaiblie, ce qui avait pour effet que j’étais tétanisée… | |
| | | Yume-chan Yume-chan-Maîtresse sûpreme
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 2 Jan - 19:19 | |
| Il me semble l'avoir déjà lu... c'est super ^^ | |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 2 Jan - 19:24 | |
| PARTIE 2: Moqueries.
Sous sa force, mon bracelet glissa de mon poignet. «Maintenant tu vas m’écouter ! -Jamais, homme insignifiant, tu ne dresseras une elfe vélane ! » Ce murmure violent sortit de ma gorge et me fis violence. La voix que j’avais prise a ce moment la n’était pas mienne ! Et puis, une voix s’éleva dans ma tête… Je vais m’emparer de ton être pour te protéger mais en échange, tu devras me rendre un service… N’attendant même pas que je lui réponde, je senti une force diriger mes membres. Mon corps expulsa James qui assistait au spectacle effrayant qu’était devenu mon être. Mes cheveux s’étaient dressé et voletaient autour de mon corps, mes yeux étaient redevenus rouges et je lévitait quelque peu. «Fuis vermine ! Tu ne toucheras plus jamais à ce corps si tu veux éviter la mort ! » Une aura meurtrière commençait à m’entourer. Pourquoi avait elle le dessus sur mon corps ? Moi qui vivait dedans depuis quinze ans, je ne pouvait même plus contrôler ce qui m’appartenais ? Mais je n’étais pas résolue à être redevable envers quelqu’un et surtout pas envers quelqu’un qui tentait de maîtriser mon corps! Je pris mon courage à deux mains et tentait d’articuler les mots suivants : Le bracelet James. Le b-b-b bracelet… «LE BRACELET JAMES ! » Il l’attrapa et me l’enfila avant même que l’autre âme ne puisse réagir. Je retombai dans ses bras. «Eloïn, je t’aime… » Et il m’embrassa passionnément. Je lui mordis la langue et de surprise il me lâcha. Je tombais au sol, inerte.
«Je voulais simplement te protéger, tu es actuellement trop faible… Ma puissance est trop forte pour ton corps… -Quoi ? Mais, qui es tu ? -Moi ? Tu ne le sais pas ? Pourtant c’est bien toi qui es venue me rechercher du royaume des morts… -Imoën ? -En personne ma belle ! D’ailleurs, tu l’es devenue, belle ! Toi qui autrefois étais si frêle ! Juste avant que… -Tais toi ! Je ne veux plus entendre parler de ce qui c’est passé ! Mais pourquoi, pourquoi as-tu fait… Non. Dis moi plutôt pourquoi tu m’a dit que pour me protéger il fallait en échange que je te rende un service ? -Ah, ça… C’est juste que j’aimerais bien retourner au royaume des morts moi… Mais si tu veux je reviendrais des que tu te sentiras en danger ! -C’est comment la haut ? -Je ne sais pas… Comme tu m’as rappelé ils ont tout effacé temporairement… On a rien le droit de communiquer aux vivants tu vois… Mais je vais repartir… -Promet moi que tu reviendras. -Quoi ? -Promet ! -Je te le promets… ? -Celle-ci respecte la. -Ah… oui. Bon répète après moi maintenant. Vous qui êtes redescendu par ma faute, remontez vivre aux cieux ou vous avez élu vos vies nouvelles. » Je répétais et dans un dernier souffle, j’entendis : Je t’aime…
J’ouvris les yeux sur un lit qui n’était pas le mien, entre des bras que je n’arrivais pas à identifier. Quand ma sœur avait quittée mon corps, j’avais perdu toute mon énergie et j’étais désormais si faible que je n’avais même plus une once de courage pour tourner la tête. J’entendais une faible respiration à mes cotés. Je décidais de me rendormir, malgré mon inquiétude et mon anxiété, pour reprendre des forces.
C’est un juron qui me sorti de ma torpeur… Remus ? «James lève toi, on va commencer les cours. Elo, on t’a cherché partout cette nuit, ta sœur est inquiète tu devrais allez la voir avant d’aller en cours. » Dans sa voix se lisait haine, fatigue et déception. «hm… Remus c’est déjà l’heure ? -Ouais… -On bouge enfin Eloïn ? Mais je ne pouvais même pas entrouvrir mes lèvres, alors lui répondre ou même me lever… -Remus, je lui ai dit. -Quoi ? On aurait dit qu’il crachait du venin quand il parlait. -Que je l’aimais. Remus, si je te disais qu’elle avait été mienne cette nuit ? » Remus. De ma vie, je ne l’avais jamais vu en colère. «Enf… non ! Non ! » Il me souleva du lit et me secoua quelque peu. Je ne pu rien y faire. Il s’exclama alors d’un air de triomphe : «Tu ne lui a rien fait mon vieux ! Elle est trop malade et faible pour esquisser le moindre mouvement, alors faire l’amour avec toi ! -Je ne te parlais pas de ça… » Mais il fut interrompu. J’avais fait appel à la force de ma sœur. Comme avant, je lévitais et mes cheveux et mes yeux se comportait étrangement. «Remus… c’est toi… Ne t’inquiète pas, si il l’avait touchée, je l’en aurait tout de suite empêché… Maintenant, prend ma sœur et emmènes la a l’infirmerie, elle a besoin de repos. Et toi… Foutu crétin ! Ahg, ma rage est telle que je te tuerais si j’en avais la force ! Ne retouche plus jamais à ma sœur ! » Mon corps ne le supporta pas plus longtemps et elle fut renvoyée aux cieux. «Même si tu lui avait fait l’amour, je ne te l’aurais pas laissée, murmura Remus. »
Une fois de plus, je me retrouvais à l’infirmerie. Mais cette fois, Remus était à mon coté.
Il avait, sous ma demande, emmené mes cadeaux d’anniversaire. Il commença à les déballer sous mes yeux. Dans le plus petit, se tenait un présent de ma sœur : une bague avec deux rubis en forme de demi cœur. Ensuite virent celui de James, une boite a bijoux et celui de Peter et Sirius, un album photo en peau de dragon. Remus m’offrit un miroir dont il m’expliqua qu’il suffisait de prononcer le nom de la personne voulu et je saurais ce qu’elle faisait à l’instant même. «Et, on peut… parler… aux morts ? Questionnais je d’une voix entrecoupée, les larmes aux yeux. -Pardon mais non… -Bah, c’est pas si grave… euh… essayons dont ! -Oui, essaye ! -Euh… James Potter… » Apparu alors l’image de James dans le reflet. Il discutait visiblement avec Peter. Remus et moi prîmes la conversation en cours : «… Alors comme ça tu lui as dit ça ? Ouah ! James tu es génial ! -Et il m’a cru ce con ! Comme si j’allais coucher avec … - Un truc immonde ! - Ouais ! Elle est vraiment laide cette fille, je préfère cent fois sa sœur ! D’ailleurs je la sens folle de moi… ! - Eh James ! Tu voudrais pas me laisser la tester aussi ? - Laisse tomber t’es trop moche Peter ! Quoi que… t’est plus beau qu’ Eloïn, c’est déjà ça ! -Eh eh … » Les larmes aux yeux, j’arrêtai de regarder le miroir. Remus n’était plus à mes cotés.
Je me décidais à fixer a nouveau le miroir, les mains tremblantes et les larmes aux yeux. Ce James! Quel salop! Lui qui m'avait fait croire qu'il m'aimait!!! Ah si seulement AVADA KEDAVRA n'était pas interdit!!! Entendant des voix, je regardais alors dans l'infirmerie... personne? Ah oui! Le miroir. Je plongeais donc dedans mon regard troublé. «...N'empêche j'me la ferais bien, dit Peter -Pff gros rat tu peux rêver! Surtout qu'elle me croit amoureux d'elle! Quelle courge cette sang mêlée! -J'te rappelle que Lili est aussi une sang mêlé... -La fer... Apparu alors Remus, dégoulinant de sueur et le rouge aux yeux. Il se mit a hurler interrompant ainsi James: -Salop! Sale traître! Enflure! Tu le savais pourtant que... -Que quoi mon cher? Et pis, de quoi tu parles? -J'ai entendu toute votre conversation! Et Eloïn aussi! -Oh et... hein? Quoi? Com... Comment? -Eloïn dois encore écouter je pense en cet instant, non? -Quoi? -Je lui ai offert le cher miroir que nous avions confectionné! »
«Mademoiselle? Donnez moi ce miroir. -Pardon? » L'infirmière me saisit le miroir prétextant la gène pour les autres patients.
Je n'ai jamais su la suite de cette altercation. Remus, Peter, Sirius et James redevinrent comme cul et chemise. Et James ne se moqua plus jamais de moi sur ce sujet. D'ailleurs je m'éloignai un peu des quatre, encore plus de ma soeur, et je me rapprochais d'un certain Tom, qui m'attirait depuis quelque temps, et de qui je semblais attirer le regard depuis que j'avais changé.
Rien de notable ne c'était passé depuis lors. Ma mère m'avait envoyé des tas de bracelet et bagues mais je n'en avais eu besoin jusqu'a lors.
Bientôt arriverais noël, et Poudlard organisa un bal pour les cinq, six et septième année. Beaucoup de nous avions entendu parlé de l'arrivée d'un nouvel élève. Mais je ne prêtais pas plus attention à ces rumeurs bêtes. Chaque fille partait à la recherche du cavalier parfait. Moi je savais que Tom serait immédiatement pris alors je décidais que j'irais seule. Après tout quelle importance? J'allais devenir une sorcière de haut rang dans a peine deux ans et demie. C'est enfin que le grand jour arriva. Nous étions le 24 décembre et tous les élèves ayant plus de quinze ans se préparaient pour le bal. Les plus jeunes dégoûtés, s'était enfermés dans leurs chambres.
Je regardais ma soeur se préparer à mes cotés. La tension entre nous avait considérablement diminué et nous nous entendions mieux qu'avant. Elle me tressait les cheveux quand d'un coup elle dit: «Stop! Je ne vais pas te les tresser! Laisse moi faire tu vas être sublime! Tu es d'accord hein? -Ok, ok... »
Et elle s'attela à la tache. Une heure avant le bal... Elle en avait du courage ma soeur. En un sens j'avais en même temps appris à l'aimer et l'admirer. Et même si elle me faisait penser à ma soeur défunte, je réussissais à la regarder dans les yeux.
Dix minutes avant le bal, j’aperçus un carrosse qui arrivait dehors. Un jeune homme en descendit et franchi les portes du château.
Ma soeur avait réussi à me transformer en "bombe sexuelle"... hé hé... En fait elle m'avait fait ressortir les yeux et les lèvres deux fois plus que je n'avais réussi a le faire. Elle m'avait coiffée les cheveux de façon à faire ressortir mes formes qui s'étaient nettement affirmées depuis le début de l'année. Ma poitrine était conséquente, mes hanches s’étaient coulées dans mon corps et ma cambrure était "parfaite". Nous descendîmes dans la salle commune. Je dois avouer que ma soeur aussi était magnifique. En fait excepté nos visages et cheveux, nos corps étaient semblables. Elle avait revêtis une robe de sorcière violette, à l'image de ses yeux tandis que j'avais troquée la mienne contre une robe noire brodée de fils d'or sur les manches et le bas de ma tenue.
Nous avions attirés tous les regards. Même Les quatre me fixait.
Leurs trois cavalières (Loreleï y allait avec Sirius), eux même et nous, les jumelles descendirent dans le hall.
Il y régnait une atmosphère étouffante. Certaines filles disaient avoir aperçut le nouveau, une soi-disant beauté fatale. Les adolescentes qui nous entouraient nous étouffaient, alors je décidais d'échapper à cette atmosphère, surtout qu'il restait cinq minutes avant l'ouverture de la salle. Je prévint ma soeur que je quittait le groupe pour aller rejoindre Tom et en apprendre plus sur ce nouveau. Dans la foule recherchant mon ami qui, comme toujours était situé a l'écart, entouré de son fan club. Je le dégageait quelque peu de ses groupies et me collait a lui. «Alors belle ténébreuse... Non. Très belle ténébreuse, qui as tu choisi pour te conduire ce soir? Ils ont du se battre pour toi non? -Qui ils? -Personne ne t'as... - Ah, si mais je préfère faire sensation en venant seule. -Tu m'aurait dit je t'aurait invitée... -mais et tes fans? Je les aurais tellement dégoûtée... répondis-je ironiquement en déposant un baiser sur sa joue. -Je viens seul aussi, tu seras ma cavalière pour une danse? -Avec joie mon cher! »
Neuf heures sonnèrent et nous pûmes entrer dans la salle. Un sapin majestueux se dressait au fond de celle-ci, entourée de guirlandes féeriques de couleurs superbes. Des petites fées voletaient à travers la salle. Mais le plus impressionnant n'était pas la. Sur l'endroit sur élevé habituellement réservé aux professeurs, se trouvait un jeune homme, aussi superbe que le disait les autres sorcières. Grand d'environ 1m80, une stature imposante malgré qu'elle fût quelque peu courbée, de cheveux noir de jais et des yeux... je n'arrivais pas à les discerner. Il me sembla que toute la salle était sous son charme. Sa tête se tourna vers moi et il me fixa tout du long de sa présentation par Mr Dippet. Enfin, quand je pense qu'il me regardait... il y avait une telle foule autour de moi que c'était réellement impossible à savoir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Jeu 4 Jan - 19:17 | |
| Je l'avais lu il y a longtemps et franchement j'ai trouvé ça super bien. Mais là j'ai pas trop le temps [et un peu la flemme] de lire tout ça d'un coup, donc je lirais ça bientôt et je te redonnerais mon avis =) |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 20 Mar - 17:58 | |
| Partie 3: Bal et mal…
Il s'appelait Karl, Karl Krum. Il était Bulgare et venait a Poudlard quelques temps pour apprendre la langue.
Sur l'endroit sur élevé habituellement réservé aux professeurs, se trouvait un jeune homme, aussi superbe que le disait les autres sorcières. Grand d'environ 1m80, une stature imposante malgré qu'elle fût quelque peu courbée, de cheveux noir de jais et des yeux... je n'arrivais pas à les discerner. Il me sembla que toute la salle était sous son charme. Sa tête se tourna vers moi et il me fixa tout du long de sa présentation par Mr Dippet. Enfin, quand je pense qu'il me regardait... il y avait une telle foule autour de moi que c'était réellement impossible à savoir.
Il s'appelait Karl, Karl Krum. Il était Bulgare et venait a Poudlard quelques temps pour apprendre la langue.
Je crois que dès le début, il m'a plu. Mais rien n'était sur, car je venais a peine de le "rencontrer". Mais il me plaisait.
En plein dans mon admiration éberluée, quelqu'un me passa une main sur les hanches, celles-ci étaient froide comme de la glace. Surprise je me retournais et apercevait Tom. Tandis que je le questionnais du regard, il fixait Krum.
«Il est si beau que ça? Susurrât-il. -Il a du charme, c'est incontesté... Attention, il va te piquer tes fans! »
Je rigolais silencieusement et la présentation de Krum continua. A vrai dire, je n'ai pas trop écouté, Tom me semblait prêt a le ... dévorer... C'était une sensation étrange.
Quand enfin la musique put démarrer, Tom avait disparu en me soufflant "il est des nôtres". Et je me retrouvais seule, une fois de plus.
Quelques minutes plus tard Remus vint m'accoster en même temps qu'arrivait Krum et Tom. Quand il les vit arriver, Remus fit demi-tour, et la foule de filles qui suivait les deux stars le cacha a à mes yeux.
«Bonjourrrr Eloïn Klevs, je suis Karrrrl Krrrrum. Ton ami Tom Dielorrrrvejuss m’a parrrrlé de toi. Comment vas tu ? Je fusillais légèrement Tom du regard puis répondis a Krum. - Bien merci ! Répondis-je souriante. -Et moi je suis Ann Flebert ! Je suis une Serdaigle ! »
Je me perdis dans la masse des adolescentes qui bavaient de plus belle sur mes « amis ».
De retour dans ma salle commune, Tom ne m’avait pas offert de danse, je n’avais pas avancé avec Krum a part que je savais qu’il roulait ses ‘‘R’’. Ma sœur n’étant pas rentrée, j’en déduisis qu’elle passerait la nuit ailleurs. Mes bracelets ne m’avaient pas servis mais je les aimais bien, alors que je commençais à les enlever pour me dévêtir ensuite quand j’entendis la grosse dame hurler. Je descendis rapidement pour apercevoir les trouble-fête, Tom et Krum se trouvaient dans ma salle commune. Alors qu’ils étaient Serpentards… Comment avaient-ils fait ? Je décidais de leur poser la question directement. «Vous êtes rentrés comment ? -Comme tout le monde, par le tableau. -Tom, s’il te plaît, tu as fait comment ? -Ben j’ai demandé à la grosse d’ouvrir pour faire visiter les locaux à Karl mais elle ouvrait trop lentement et je suis pressé… ! -Tom ! -Je n’ai pas eu le plaisirrrr de vous voirrrr danser aujourrrrd’hui mademoiselle. » Je me détournais et regardais Krum. Il avait les yeux verts. Tout à fait mon type… J’en souriais intérieurement. «C’est vrai ça ! Tu es passée ou pendant le bal ? Je voulais tant t’offrir ma danse ! -Tu t’es fait happer par tes courtisanes alors je me suis dit que je n’aurais aucune chance et je suis rentrée. -Et même moi n’ai eu le plaisirrrr de vous voirrrr, je les aurrrrais volontiers écarrrrter pourrrrr vous. -Merci bien K… Krum… -Vous pouvez m’appeler Karrrrl si vous m’autorrrriser a vous tutoyer… -Ok Karl ! -Hep hep hep Karl, c’est MA fan ! -Et bien je serais a vous deux! »
Sourire cajoleur et mouvement gracieux firent la part des choses, ils m’acceptaient dans leur groupe, réellement. Même si je savais que cela jaserait de voir une Griffondor avec des Serpentards, je m’en contrefichais. C’était eux, mes amis.
Ils m’accompagnèrent dans ma chambre et nous discutâmes une partie de la nuit jusqu'à que ma sœur rentre complètement défaite. Je les congédiais donc pour m’occuper d’elle.
«Ma puce … » Je pris une serviette de coton et l’entourait de mes bras. Je m’installais à ses cotés, après l’avoir assise sur mon lit, pour chuchoter tendrement à son oreille. «Ma belle… eh, que c’est-il passé ? -Je… je…»
Et elle s’effondra, en larmes, dans mes bras.
S’endormant quelques minutes plus tard, je décidais de l’installer dans mon lit. Après tout, demain nous n’avions pas cours… Me blottissant contre elle, je m’endormis moi aussi rapidement.
Le lendemain, a mon réveil, ma sœur n’était plus la. Un mot, posé sur ma table de nuit me signifiait qu’elle était partie déjeuner. Enfilant ma robe de sorcière, je commençais à descendre en trombe les escaliers et, au moment où je percutais quelqu’un je me rattrapais de justesse aux barreaux de la rambarde d’une main et de l’autre je rattrapais mon compagnon d’infortune.
M’apercevant qu’il s’agissait de Remus, de surprise je failli le lâcher. Après avoir eu un peu de mal, nous nous redressâmes. Une fois descendus, il me pria de m’installer dans un des fauteuils. J’oubliais rapidement ma sœur et m’exécutais.
«Ecoute, Eloïn… » Sa voix étais lasse me semblait-il, comme un homme qui aurait vécu trop d’épreuves… Puis il prit un air grave. Cet air me rappela ma soeur... ma soeur! Je commençais à me lever mais il me retint par le bout de la robe. «Remus... -Non! Tu vas m'écouter! Je... -Remus... s'il te plait... -Pourquoi! Mais pourquoi tu me fait si souffrir! Tu le sais pourtant... que... -Je sais quoi Remus? Tu parles de votre dispute avec James à mon propos? L'infirmière m'a pris le miroir! Je n'ai jamais su ce qu'il s'était passé! Laisse moi maintenant je dois aller voir ma soeur! -Elle est avec James et Sirius. Alors tu n'as rien vu ni ... entendu? -Mais non! »
Je me rassis dans le fauteuil, rassurée pour ma soeur. Je me demandais bien ce que Remus avait de si important à cacher... «Remus, qu'est-ce que j'ai loupé? » Il prit un air douloureux et dit: «Avant tout, sache que si ta soeur est malheureuse, c'est de ma faute. -Pardon? »
Je me relevais, le prit par le col et j'étais prête à le frapper au besoin. «Que lui as tu fais, hurlais-je! -Je... j'ai refusé de sortir avec elle, mais je me rend compte que j'ai fait une grave erreur, puisque tu ne sais rien, tout s'explique donc je vais aller accepter. » Je mis un temps avant d'assimiler ceci, et, immobile, je retins mon souffle. «Pardon Remus? »
Je venais de réaliser que j'étais bien plus blessée que je n'aurais jamais pu le penser en apprenant qu'il allait sortir avec ma soeur... Mais n'étais-ce pas mon meilleur ami... Je... Inconsciemment je soufflais tout bas: «Imoën vient m'aider... -Pardon? Tu as dis quoi? »
Comme précédemment, mes cheveux voletèrent en tous sens, mes yeux étaient par contre restés à leur couleur première et on apercevait nettement une ombre qui me transportait pour me permettre de léviter. «Eh, eh... pas de blague hein? Je... je lui ai pas fait de mal... » Remus semblait tétanisé. De mes yeux, je ne pus voir la scène mais j'ouïe tout de la conversation entre Remus et ma soeur, et blessée jusqu'au fond de l'âme, je montait dans ma chambre et m'effondrant sur le lit, après avoir fermé la porte du dortoir avec un sort, je sommeilla d'un sommeil bien perturbé....
«Remus, si tu n'aime pas ma soeur... laisse la en paix! -Et pourquoi je ne l'aimerais pas? -Pourquoi tu lui as demandé si elle avait entendu à propos de la conversation du miroir? Qu’a tu dis la concernant? -... Je vais sortir avec ta soeur, elle est belle, responsable et ATTENTIVE. -Mais... mais ce n'était pas de sa faute! C’est l'infirmière qui...! -Mouais, ça n'empêche que qu’elle ne remarque rien. -De quoi? Mais que doit-elle remarquer? -Que... que... je... -Tu quoi? Tu l’aimes ? -Elle t’entend ? » A ce moment là, ma sœur m’avait rendu mon corps. Remus écarquilla les yeux tandis que je commençais a prendre la parole : «Je... » Mais j'était partie. Mais pourquoi, pourquoi est-ce que j'étais partie! J’aurais du lui demander de continuer, mais le ton qu'il avait employé m'avait tellement déplu...! Ah... Remus, pourquoi... pourquoi cela me faisait il souffrir que tu en aime une autre... Avais-je donc un sentiment d'exclusivité envers les personnes que j'aimais, et même avec mes amis...
«Klevs! Sortez de la classe! -Pardon? -Vous m'avez bien entendu. » Je regardais éberlué, celui qui semblait être mon professeur de potion. Il avait le visage comme déformé et ses bras était discontinu... il s'approcha de moi et tenta de m'empoigner... «Je vais vous faire sortirrreuhhhhhhhh.... -KYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! -Elo! Elo ça va? -Hein? »
J’étais allongée dans mon lit, trempée de sueur de la tête aux pieds. Ma soeur, à mes cotés semblait inquiète.
«J'ai rêvé? -Ca fait une bonne demi-heure que tu te débat oui... -ah... il est quel heure? On n’a pas cours? -Il est 7h30. On est en vacances, le 25 décembre tu te souviens? Apres le bal du 23, on est revenues ici, le 24 Remus m'a demandé d'être sa petite amie et ce matin on déballe les cadeaux... -Quoi? -Et oui c'est la fête! Je sors avec Rémuuuusss! -Ah... -T'es pas heureuse pour moi! Moi qui croyais qu'il était amoureux de toi... -Il l'est... -Quoi? -non non rien... passes moi un des bracelets s'il te plait... un des noirs la... »
Elle s'effectua et je cloîtrait ma soeur qui tentait visiblement de sortir de moi. La contenir était parfois dur mais je savais que je la laisserais agir après, pour pouvoir comprendre ce qu'elle voulait me dire. | |
| | | Temari San
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 20 Mar - 23:24 | |
| j'aime beaucoup, met vite la suite! | |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 20 Mar - 23:26 | |
| PARTIE 4 : Bien ou mal ?
« Je suis très contente pour toi ma belle. »
Et, a contrecoeur, je lui fit un sourire digne de ce nom, et l'embrassais sur la joue pour lui signifier mon accord et ma bénédiction.
Apres notre brève conversation (elle se serait sûrement étendue...), nous empoignâmes nos cadeaux qui jonchaient le sol (n'étions nous pas les jumelles les plus séduisantes de Poudlard...). Je savais que nous n'aurions pas assez de toute la journée pour les déballer alors je les triais pour ouvrir les plus importants.
En premiers passèrent dans mes mains des tas de cadeaux de gens que je ne connaissais pas et je les mis à ma droite. Mais un ne portait pas de nom, je le mis donc à ma gauche, il m’intriguait! Ensuite virent celui de ma soeur, celui de ma mère, encore deux ou trois d'admirateurs, celui de Tom, ceux des maraudeurs, celui d'un admirateur, et enfin, le dernier... celui de Krum?? On se connaissait a peine... pas grave! J'aimais recevoir des cadeaux depuis quelques temps... hé hé!
Je commençais a les déballer, tandis que ma soeur avait déjà commencé depuis belle lurette, en prenant en premier celui de Remus, voyons donc ce qu'il m'offrais... une bague sertie d'un diamant? Et bien... tiens, il y avait un mot avec... indéchiffrable... Je lui demanderais plus tard la signification... Passons a celui de James... un petit pendentif de lion, trop mignon! Peter (celui la je pouvais pas le voir mais bon...) m'avait offert avec Sirius un superbe Furet, depuis le temps que j'en voulais un!
Et tandis qu'il "galopait" vers ma soeur, je pris le cadeau de mon p'tit Tom... Je restais éberluée tandis que ma soeur sursautait a l'approche du furet
Tom m'avait offert... une dague en argent incrustée d'émeraudes.
« C'est quoi ce truc? » Ma soeur tenait du bout des bras mon furet. « A ton avis je l'appelle comment? - Eh... il est blanc avec des yeux vert.... - Dague? Comme ce magnifique présent... »
Ma soeur elle aussi ouvrit grand les yeux et lâcha mon furet en voyant le cadeau de Tom. « Va pour Dague! »
Toutes deux nous nous mîmes à rire joyeusement.
Je pris le long cadeau de Krum; il fallait que je pense a lui en envoyer un...; et le déballais lentement.
C'était un superbe éclair de feu, accompagné du mot suivant: L'année prochaine, si on s'inscrivait au quidditch ensemble?
Un petit sourire aux lèvres, je pris mon furet et descendis en direction de la grande salle. J'arborais fièrement mes nouveaux bijoux ma soeur venant a mes cotés.
Allant à la grande salle, je m'arrêtais à la table des serpentard. Me dirigeant vers Tom et Karl, je les gratifiais d'un sourire ravageur. «Salut Tom, salut Karl. » Tom d'un signe de main m'invita à m'asseoir sur ses genoux. Karl prit ensuite la parole: «Tu serrais ok pour... -On seras adversaire si je joue effectivement au quidditch. -Arrrr, j'avais oublié, tu n’es pas serrrpentarrrrd, pourrrrquoi tu es toujourrrs avec les ennemis de ta maison? -Parce que j'ai un charme fou, dit Tom -Ah! Tu crois vraiment ? Répliquais-je -Mais dites moi, vous sorrrrtez ensemble ? -Non, Tom a trop de fans. Je rigole Tom ; il me regardait avec ambiguïté; Nous sommes simplement de très bons amis! -Mais ... -Amis, ok Karl? Répéta Tom. »
Après avoir encore papoté quelques temps et piqué un toast a Tom, je me dirigeais vers le parc. J'avais besoin de réfléchir sur la situation. Tom, Karl et Remus... Trois garçons avec qui j'entretenais des relations assez spéciales, pas comme avec Sirius ou même Potter.
Arriva quelqu'un qui m'interrompit dans mes pensées. C'était une jeune serpentard. Elle me tendit un bout de papier et tandis que je la remerciais, elle détala. J’ouvris celui ci pour y découvrir une fine écriture masculine, la même que celle qui accompagnait mon balai. «Je voudrais que l'on se voient vers 18h00. Rendez vous a la salle sur demande. Pense "Quidditch et Krum". P.S: voici le plan pour s'y rendre: ... »
Je passais mon après midi me questionnant sur cette salle et sur ce qu'on pouvait y faire, ou même sur les motivation de Krum.
A 18h00, je me dirigeais vers l'endroit indiqué puis y entrait. Karl était seul, assis dans un superbe fauteuil en acajou. Il avait la prestance d'un roi, il était très craquant à vrai dire. Le bois du fauteuil faisait ressortir ses yeux verts leur donnant un aspect argenté. Un digne serpentard...
En me voyant arriver il se leva, se mit devant moi et posa un genoux a terre. Etonné au possible, je le fixai quand il commença a parler de sa voix suave: «Eloïn Klevs, voudrrrrais tu sorrrrtirrrr avec moi? Même si on ne se connait pas depuis trrrres longtemps, j'ai eu le coup de foudrrrrre... »
Rougissant jusqu'a la pointe des cheveux, le regardant toujours j'aquiescait de la tête. Moi aussi j'avais craqué sur lui. Et puis, ça ne pourrait pas me faire de mal! Me voyant acquiescer, il se releva et m'entraîna dans un fougueux baiser, le premier auquel je fus heureuse de participer...
Et les semaines passèrent, toutes plus vite que les autres, peuplées d'amour pour moi et ma soeur. Ma relation avec Krum n'était qu'un rêve éveillé, il m'aimait, je l'aimais, tout était parfait. Il m'apprenais tout de l'amour, ma soeur ne s'était pas remanifesté, je vivais donc tranquille et heureuse, mais je devais passer de moins en moins de temps avec Karl car les révisions des buses me prenaient énormément de temps. En plus comme nous n'étions pas dans la même maison, c'était dur de nous voir, mais des que nous avions un temps de libre, nous allions a la salle sur demande, notre repère.
Vers février, il m'arriva la plus belle chose qu'il pouvait m'arriver avec Karl. Le 23, nous avions tout deux un moment de libre pendant les vacances et nous nous étions donnés rendez vous a la salle sur demande, comme d'habitude. Mais quand j'y entrai je ne vis pas le décors habituel... La salle sur demande était désormais parée de tentures mariant le rouge, le vert, l'argent et l'or en des tapisseries magnifiques. Des fresques ornaient des endroits du mur imageant des fenêtres inspirant une vue de cieux étonnantes de réalismes.
Au milieu de la pièce, entouré de fourrures posées au quatre coins du meuble, se tenait un lit en bois sombre, probablement de l'ébène, imposant et fabriqué pour recueillir un baldaquin. Le tissu était un mélange de rouge et de vert et les pieds du lit étaient gravés de figures de dieux et déesses en or et argent. Tout symbolisait les mélanges de serpentard et gryffondor pensais-je.
Au fond de la salle, Karl était assis dans le même siège que la première fois qu'il m'avait invité dans cette salle.
Il se leva délicatement et se dirigea vers moi, me pris la main et me demanda d'un air irrésistible: « Ca te tente...? »
Je m'approchais, enroulait mes bras autour de son cou et le titillais de quelques baisers. Il m'enserra de ses bras fort plaisamment et m'entraîna dans un des baiser les plus doux et fougueux qu'il m'ait jamais donné. Doucement mais sûrement, je me rendais compte que nous nous approchions du lit. Je ne ressentait aucune peur, lui ne me ferais pas souffrir, j'en étais sure. Lui, il m'aimait, me désirait et pour moi c'était la même chose.
« Tu n'as pas peurrrr? demanda t'il tout de même - Pas avec toi car je t'aime et je sais que tu m'aime! »
Je répondis comme endiablée, et pleine d'amour et de passion je me jetais mes bras autour de lui et dans l'élancement nous tombâmes sur le lit...
Il commençait lentement a me déshabiller, écartant de mon corps délicatement chacune de mes affaires, ma robe de sorcière passant en première, il batailla un peu mais me l'enleva sans s'énerver une seule fois. Il me laissa en sous vêtement et se fut mon tour de batailler avec sa robe mais je ne fut pas si patiente que lui, poussa deux trois jurons et il fini par l'enlever seul. Je le regardais avec un regard d'excuse mais il ne me tint pas rigueur de cela et continua sa progression vers mon corps fébrile de tous ses gestes, tremblant au moindre contact, chaque cellule de ma peau s'étant amouraché de son être... Je tremblait d'amour pour cette homme qui me dénudait de plus en plus a chaque secondes, il me donnait cette impression de bien être que l'on ressent lorsqu'on est heureuse, il me donnait l'impression d'être aux cieux...
Il caressait toutes les parties de mon corps, une a une, me procurant un plaisir sans faille. Il s'attardait même parfois sur ma zone érogène ce qui me faisait fondre.
« Ca va toujourrrrs? demanda t'il - Bien sur. Lui répondis-je tendrement.»
Et il m'enleva chacun de mes vêtements restant me découvrant ainsi entière. J'avais honte et enroulait autour de mes seins et de mon bas ventre mes cheveux. « Ne cache pas ton corrrrps parrrrce que je suis surrrr que tu es la plus magnifique de toutes ma vélane, me rassura t-il »
Et délicatement il me pris les poignets m'écartant en même temps les cheveux. Puis il m'observa un temps qui me paru long car je rougissait de plus belle a chaque seconde.
« Tu es la plus magnifique de toutes les femmes de l'univerrrrs mon amourrrr! »
Et je retournais me nicher au creux de ses bras pour lui permettre de m'embrasser plus et plus encore, tant je raffolais de sa chaleur. Son corps et le mien flamboyait tellement nous avions chaud et lui même enleva son dernier vêtement... Et puis le reste se déroula comme dans un rêve. Il me fit l'amour passionnément, amoureusement, comme je suis sure que jamais personne ne me l'aurait fait.
Suite à cela, nos rencontres à la salle sur demande se firent de moins en moins nombreuses mais de plus en plus passionnées. Les BUSES approchait et Karl ne pouvait plus se libérer en même temps que moi. Le jour enfin passa et je réussi avec brio mes examens.
Pour les vacances, Karl m'avait invité à passer un mois chez lui, nous décidâmes que ce serait lors du premier mois, ma mère m'ayant donné son accord. Le début de nos vacances furent quelque peu mouvementées, puisqu'en rentrant avec le Poudlard express, je du dire au revoir a mes amis et ma soeur, qui fondit en larmes. Mais elle même partant chez Remus pour ce mois, elle ne paraissait plus affectée une demi heure après. Nous discutâmes un peu de nos projets pour l'été mais j'étais un peu séparée entre le groupe serpentard ou Tom et Karl étaient, et celui Gryffondor ou Remus, Sirius ma soeur et James était. En effet ceux la refusaient de se parler...
Le plus ennuyant c'était que je voulais être avec eux tous. Mais bon, je faisait avec, les maisons, c'est sacré a Poudlard...
Alors, j'allais de groupe en groupe mais en restant plus avec les Gryffondor, tout de même Tom se passerait facilement de moi durant 2 mois! Et puis Karl... je supposait que ce mois futur serait mouvementé.
Je discutait avec Remus quand soudain me revint en tête qu'il sortait avec ma soeur, le soir de noël et la mot! Je lui demandais de venir, parler a part avec moi, prétextant que je voulais le mettre en garde sur ce qu'il ne fallait pas faire a ma soeur...
«Remus... - Je ne ferais jamais souffrir ta soeur Elo... me coupa t'il - non, ce n'est pas a propos de ça! Répliquais-je, Le mot, du soir de noël, il voulait dire quoi? - Oh... »
Il paraissait perturbé. Mais tandis que je le regardais, il paraissait plus émacié que jamais, plus maladif qu'un lycanthrope... Ses joues s'était creusées cette année, il ressemblait de plus en plus a un homme...
« Il voulait dire joyeux noël, c'est du cyrillique, répondit il enfin - ah, ok, en attendant t'as intérêt a veiller sur ma soeur! » | |
| | | Temari San
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mer 4 Avr - 9:12 | |
| Bon, ben, t'as plus qu'a envoyer la suite ;) | |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 19 Juin - 15:28 | |
| Partie 5 : Retour.
Et je repartait en sautillant vers les gryffondor quand une main me saisi au poignet, m'arrêtant net dans ma course et m'obligeant a me retourner.... « Rrrreste un peu avec moi mon amourrrr »
C'était Karl, pour la première fois je crois, il avait fait preuve de brutalité contre moi mais sans doute était ce involontaire... Tom nous rejoignit alors et voyant mon bras chuchota un sort qui me fit l'impression que mon bras s'enflammait d'une douce chaleur. Je le remerciais muettement. Karl, ayant surpris notre petit jeu semblait jaloux, et m'embrassa sous les yeux de Tom, mais celui ci ne réagit pas.
« Elo, je vais devoir partir... » Je me retournais embrasser ma soeur qui partit juste après, au bras de Remus. Les gryffondor me firent signe d'au revoir et je restait avec Tom et Karl.
Quelques instants plus tard, alors que nous allions nous quitter, Tom me prit la main et me glissa a l'oreille: « Parle lui de ton passé mon petit... »
Et tandis que j'allais lui crier de se taire, il le fis de lui même en ... m'embrassant! Les yeux éberlués que je faisait le firent me lâcher. Karl étant penché sur les valises, il n'avait rien vu, Déesses merci. Toujours étonnée je m’éloignais de Tom sentant dans ma gorge une chaleur abrasive.
Et je m'affalais à Terre...
«Elo... Tu tiens le coup? - Im? Je croyais que tu ne pouvais pas me rendre visite quand je portais un bracelet? - Elo... je peux venir te voir seulement quand ton esprit me l'accède lorsque tu porte ses choses... - Oh... désolée... - Pas grave, je dois te dire quelque chose d'important avant que tu ne me fasse repartir! - Tu as un temps limité maintenant? - Non mais ton pouvoir plus celui du bracelet risque d'effacer mon âme si ça continue... alors écoute... - Quoi effacer ton âme! Non repars! J’enlèverais le brac... - ECOUTE MOI! - Pardon - ton ami, Tom a implanté en toi par le baiser qu'il t'a donné une chose dont tu dois te méfier... - Tu sais pour la baiser? - Oh! Tu me laisses finir! - Oui - Des que j'aurais fini de parler je te ferais un signe, a ce moment fait moi partir sinon je vais mourir... - O... Ok je vais faire ça... - Fais des recherches sur les kemekos et tu perceras le mystère... »
Et elle me fit le signe et je dus a contrecoeur la faire repartir. Je rouvrais les yeux sur un banc de la gare voyant à mes cotés Tom et Karl. Je me relevais précipitamment mais ceci me fit me rasseoir car mes yeux se brouillèrent de noir car j'avais agi trop vite. Soudain Tom pris la parole comme si de rien était et dit:
« Franchement je ne savais pas... - Quoi donc Tom ? répondit Karl - Qu'Eloïn pensait comme une digne serpentard ! Tu parles le fourchelang alors ? »
D'une seule et même voix, Karl et moi nous écriâmes: « Quoi? -n'importe quoi, m'écriais je! Je suis à Gryffondor et puis je suis une sang-mêlée! Et puis d'abord qu'a tu mis en moi toi! »
Ses yeux s'écarquillèrent tout comme ceux de Krum. «Qu'est-ce que c'est que cette histoirrrre? »
A travers les yeux de Karl je voyais une peine et une colère si immense que je décidais de me relever et d'aller le serrer dans mes bras, mais il me repoussa et dirigea ses yeux vers Tom. «Comment ça, mis en toi? Tom tu as fait quoi?! -Je lui ai juste fait le baiser d'Adieu, que nous avions convenu, Karl... -Quoi! Je me mettais à hurler ce qui faisait se détourner les badauds. Quel accord? C'est quoi ce b*rd**! -Ecoute on va rrrrentrrrrer chez moi et je t'explique tout... -NOOON! Je veux tout savoir et maintenant! »
Mais ce n'est pas a cet instant que je l'apprendrais, ce serais plus tard... Tom s'était enfui, Karl m'avait pris dans ses bras et commencé a me transporter dans la gare.
En sortant de celle-ci, une limousine nous attendait et Karl m'y fit monter. Puis celle ci émit une sorte de "Kraak" sonore et disparu de la gare pour réapparaître devant un magnifique manoir ancien...
J'étais en Bulgarie. Le château a proprement parlé n'était pas beau mais... magnifique, a... couper le souffle! Un superbe manoir ancien sur les tons gris entouré d'un immense parc, ou galopait quelques chevaux, et dont des barrières de roses et de lierre jonchait les allées principales.
Il me prit dans ses bras à la façon d'une mariée et nous nous mîmes en route vers l'entrée principale. Apres cinq ou dix minutes de marche, nous arrivions devant le perron et il poussa la porte d'un coup de pied pour rentrer dans le hall. Lui aussi était à couper le souffle. D'énormes tentures jonchaient les murs, brodées d'or et pourpre, des tapis orientaux était au sol... et le plafond avait pour décor une superbe fresque. J'était totalement émerveillée et je le fus durant la même montée de marches qui me conduirent a sa chambre. Tout n'était que luxe, luxe et beauté. Je me sentait quelque peu malaise après qu'il m'eu déposé sur son lit car je ne me sentais pas a ma place.
Il se mit a genoux devant moi et me dit d'une voix plutôt emprunte de désespoir et de doute que de colère ou de confidence comme je m'y serais plutôt attendue : "il va faloirrrr que tu m'écoutes en essayant de ne pas m'interrrromprrrre. D'accorrrrd?" J’acquiesçais et il commença alors le plus long discours qu'il serait a même de ne jamais dire. Lui qui parlait si peu et agissait beaucoup, lui qui n'avait besoin de mots pour être aimé et lui même qui m'avait séduit en une phrase.... Mais il me fallu du courage pour ne pas l'interrompre et cela était plutôt embarrassant car je n'aimait pas trop écouter... «Quand je suis arrrrivé a Poudlarrrrrd, je ne m'attendais pas a avoirrrr autant de succès avec les filles. Je crrrrois que je n'ai vu que toi des le déparrrrd. Mais j'ai rrrrencontrrrré Tom quand j'allais à ta rrrrrencontrrrre et il m'a dit quelque chose de trrrrès trrrroublant. Il savait qui j'étais. Mais pas que mon nom et mon prénom. Non, il m'a demandé comment allait ma soeur. Je ne t'en ai jamais parrrrlé je sais, mais ma soeur est ce qu'on appelle une "mangemorrrrt". Et ça perrrrsonne ne le sais puisque elle a littérrrrralement été effacée de l'arrrrbrrrre généalogique familial le jourrrrr ou elle a rrrejoint les ténèbrrrres. Ce qui m'a d'autant plus trrrroublé que le fait qu'il sache cela, c'est ensuite son nom complet. Tu n'as pas du rrrremarrrrquer, mais son nom est un anagrrrramme de celui de Tom Elvis Jedusorrrrr, ou si tu prrrréfère, un anagrrrrrame du prrrrénom de Voldemorrrrt. Mais entrrrre temps je me suis attaché a toi et nous avons commencés a sorrrrtirrrr ensemble et Tom m'a menacé de te tuer si je te disais cela. C'est pourrrr cette raison que tu ne dois surrrrtout pas changer ton comporrrrtement vis-à-vis de lui. Et c'est pourrr cela qu'il arrrrrive des choses bizarrrrres autourrrr de nous ces derrrrniers temps. L'histoirrrrre du baiser est née de quelque chose de spécial qui s'est passé avec Tom. Ce qu'il a implanté en toi en fait c'est...horrrrrcrrrrruxe …»
Au moment ou j'allais l'interrompre, il leva la main pour me faire taire et continua son récit:
«C'est a dirrrrre une parrrrtie d'âme. En fait, il possédait cette parrrrrtie d'âme sous forrrrrme d'un petit serrrrrpent... qu'il a fait entrrrrrer en toi parrrrr ce baiser... -Une partie d'âme de qui? Hurlais-je. Comment a tu pu passer un marché avec lui sur moi? C’est quoi encore cette embrouille! -Tu me laisses finirrrr? -Voui, grommelais-je - En fait j'ai passé ce marrrrché avec lui il y a envirrrrron une semaine... Parrrrce que j'ai découverrrrt que son nom était l'anagrrrrame du nom de Tom Elvis Jedusorrrr, en conséquent qu'il voulait dirrrre aussi, "Je suis Voldemorrrrrt"... J'ai pensé à une coïncidence, mais ça ne pouvait pas coller... Le fait qu'il parrrrle Fourrrrrchelang, sa façon d'agirrrr... ça m'a mis la puce à... euh... -L'oreille -Oui, dit il en riant puis il reprit son ton grave pour continuer, Et je lui en ai donc parrrrlé... grrrrosse errrrrrrrreurrrrr je sais... Il m'a ensuite menacé de te tuer si... si jamais... j'en parrrrlais a qui que se soit.... Et pourrrr empêcher ton assassinat, je lui ai demandé qu'on passe un marrrché, que je ne t'en parrrrle pas et d'ailleurrrrs a personne d'autrrrres non plus et qu'il te laisse trrrranquille... Mais lui aussi tient a toi... en tant que prrrroie, j'entend.... -Que quoi? »
D'un bond je m’étais relevée, je me trouvais donc face a Karl quand le "craac" sonore se fit entendre derrière moi et que Karl ouvrit les yeux grands et apeurés comme un lapin face a un prédateur... | |
| | | Miel - Yuki's boulette no baka - The master of the Gantai - Eoko's fan...
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 19 Juin - 15:29 | |
| Partie 6: Le joyau de l'épée
Avant que je puisse seulement esquisser un geste pour me retourner, je sentis mon corps s'appesantir et tomber au sol, me collant la joue au marbre froid, ma chute accompagnée du hurlement rauque de Karl et d'un rire infect et aigu. Ainsi, pour une énième fois je tombais dans un sommeil comateux.
J’ouvris les yeux. Les referma. Puis les rouvrit dans un effort pragmatique. Je me trouvais dans une sorte de "salle"ou du moins sur une plate forme ronde entourée de ténèbres. Apparurent alors Imoën et un homme inconnu à un écart égal de l'un comme de l'autre que moi. Abasourdie je voulu me lever et me diriger vers ma soeur mais chaque geste semblait impossible. Je pouvais a peine entrouvrir la bouche et parler, ce qui ne semblait pas poser problème aux deux autres malgré qu'ils semblait impossible a eux même comme a moi de se rapprocher les uns des autres. Im¨en commença a parler d'un ton monocorde mais cependant l'on ressentait a ses tremblements son excitation: "c'est l'heure du jugement... - pardon? Réussi-je a articuler - tu vas vite comprendre... Je te présente Voldemort, ma chère soeur." Une voix sifflante retentit alors: "Ssssi je puis me permettre, je ne sssuis que l'un de ses horcruxesss... Mais j'ai le modeste honneur de me trouver en sssa favorite... - Je... je ne comprend pas... me forçais-je a dire, Que se passe t-il? -Nous sommes dans la "chambre de l'âme", celle de ton âme plus exactement... et comme tu le vois, tu n'y es pas seule... Nous sommes ici pour comprendre pourquoi nous sommes plusieurs et pour éviter de détruire ton enceinte charnelle en restant trop nombreux trop longtemps... car un corps ne doit contenir qu'une seule âme... Ainsi, nous allons devoir retrouver en toi le kemekos qui a créée cette dissension de ton âme et des nôtres... enfin, tu comprendra vite .-Qu.. Qu’allons nous faire?" Il m'était de plus en plus difficile de parler. Je me contraint donc à me taire, ne pouvant faire autrement. "Nous allons aller dans ton passé."
Je me sentis alors comme aspirée dans un tourbillon, voyant milles et une couleur blessant mes rétines. Soudain, ce fut comme ci je devenais immatérielle et je sentis le vent me passer au travers. A coté de moi apparurent alors de nouveaux mes deux acolytes. Je détournais les yeux de la face répugnante de l'homme, qui semblait plus reptilienne qu'humaine, à vrai dire. C'est en effectuant ce geste que j’aperçus alors que nous nous trouvions dans une chambre d'hôpital et j’entendis un braillement terrible qui provenait de la gorge d'un bébé emmailloté et serré par ma mère. J'ouvrit grand les yeux quand j'aperçut peu après entrer dans la chambre mon père tenant un autre bébé, suivi de près par deux petites jumelles... Imoën. Aléanore. Plus jeunes. Vivantes. Aimées. "Maman, maman, je peux en prendre une dans mes bras? s'écria la réplique miniature de ma soeur -Mon poussin, tu veux pas qu'on lui donne un petit nom avant? -Si si! Je veux que ce soit Eloïn parce que c'est beau et que c'est avec un "deux points" sur le i! -Et ma petite Aléanore veut choisir le nom de sa deuxième petite soeur? » Aléanore restait silencieuse, Imoën répliqua alors : « -Moi, moi maman! -Si tu veux mon poussin... -Euh... Lalië! Non euh... -Loreleï maman." C'était Aléanore qui avait parlé. Elle avait une jolie voix mais un peu trop "adulte" pour son corps d'enfant. "D'accord, va pour Eloïn et Loreleï! Qu'en penses tu mon amour? -Bien." Ma mère eu alors un sourire plein de bonheur que je ne lui avait jamais vu auparavant. Ou du moins, pas aussi éclatant. Soudain, le décor changea. J'étais a présent devant le "moi" petite, je devais avoir environ 1 an... Imoën me tenait dans ses bras, j'étais alors une petite boule rose gris avec deux cheveux blond sur la tête. J'en ris en moi-même. Ma soeur, Loreleï, rampait au sol et gazouillant. Elle aussi n'étais pas mal non plus, bouboule aussi mais la seule différence alors résidait dans nos petites mèches, car les siennes étaient brunes. Aléanore lisait dans un coin de la pièce. D'ailleurs, dans quelle pièce étions nous? Je n'arrivais pas a l'identifier... il y avait ici un tapis rose pale... le sol et les murs était noirs... une chaise... et une bibliothèque remplie de livres anciens... Ou pouvait-je bien être? Imoën se leva tout a coup. Elle me déposa à coté de ma jumelle et je lui roulais alors dessus, et commençait à lui "mordre"... baver sur l'oreille plutôt. Elle allait commencer à pleurer quand j'entendis Aléanore murmurer quelque chose et pointer sa baguette vers Lo. Elle fut alors incapable d'ouvrir la bouche... Imoën lançât un regard perplexe vers Al, utilisa sa propre baguette et ceci eu l'effet de faire geindre ma petite soeur comme jamais... Le sauveur de ma soeur s'empara d'un livre de la bibliothèque. Une chose que je n’aurais pu faire avant, lire, me rendit perplexe. Le livre s'intitulait "Destinée et magie noire: tome 1". Je remarquais alors qu'Al avait en main le tome 8... JE ne comprenais pas... De la magie noire? Alors que ma mère la prohibait totalement du foyer? Le décor changea a nouveau. Cette fois je devais avoir dans les 4 ans... j'étais mignonne, pensais-je en riant. Nous étions dans un petit jardin à l'allure lugubre, toujours toutes les quatre. Assise, je... ou plutôt elle s'occupait à décortiquer une marguerite quand j'entendis provenir de mon petit double un hurlement de douleur. Elle s'envola alors de quelques centimètres au dessus du sol et fut projetée contre un tronc d'arbre mort, face devant. Un mince filet de sang s'échappa de mon front, allant en grossissant... C'était donc de là que je tenais ma cicatrice en demi-lune? Mais cet accident n'avait rien de naturel! Je relevais les yeux de mon "moi" blessé et vit Aléanore, baguette en main et un sourire sadique sur les lèvres. Et tandis qu'Im accourait vers moi pour voir si j'allais bien, sa jumelle alla se blottir dans les bras d'un homme sombre, que je n'avais point vu avant car il était caché dans l'ombre d'un arbre... Un homme si sombre que rien que le regarder me faisait froid dans le dos. J'étais heureuse d'un certain sens que mon petit double soit toujours affalé et inconscient, ainsi, cela lui évitait le spectacle de cet homme. Aléanore ria tout d'un coup et a gorge déployée. Elle lança un sort sur Lo qui la fit monter en l'air et tournoyer, puis elle fut mise tête a l'envers, sa petite jupe se retrouvait au niveau de sa tête... on aurait dit un sort mangemort comme ceux dont la gazette avait parlé une fois... Comment était-ce possible? Je ne me souvenais pas d'une soeur qui fut ainsi! J'entendis alors Imoën, la morte, s'adresser a moi: "-c'est normal que tu ne t'en souviennes pas, tu étais trop jeune. L'homme là-bas, c'est papa. C'est lui ton kemekos. - kemekos? Vas-tu enfin m'expliquer ce terme? - un kemekos c'est... lui... c'est celui qui a brisé ton... - Mon quoi? - ton espoir..." J'ouvrai grand les yeux, je ne comprenais pas. En quoi un homme qui m’était inconnu aurait pu briser mon "espoir"? Ou plutôt, en quoi mon "père" aurait pu le faire? C'est alors que le décor changea encore. Cette fois ci je devais avoir dans les six ans... J'étais dans une petite salle sombre, étouffante. Le petit moi chuchotais d'une façon frénétique "je ne sourirais plus, je ne sourirais plus, je ne sourirais plus...". Je ne comprenais pas, que ce passait-il donc? Je ne me souvenais même pas de ça... Entra alors dans la pièce l'homme sombre, mon géniteur, et Imoën le suivant, qui portait un plateau avec un morceau de pain et un verre d'eau. Il s'adressa a moi de façon brusque: "tu recommenceras? - non... - répète ce que je t'ai dit hier! - Je deviendrais un mangemort alors je ne doit pas ressentir la moindre trace de plaisir, je ne dois pas sourire, je ne doit pas te mentir, je ne dois pas.... je..." Il semblait que j'avais oublié la suite, je fus prise de panique, j'étais désormais en train de revivre ces instants, comme petite... Il me gifla violement et s'exclama de façon sifflante: "je DOIS obéir! Répète! -Je... je dois obéir..." Il pris le pain, le jeta a terre, de même que le verre d'eau. Alors que j'allais me précipiter pour récupérer ce maigre vivre, il marcha dessus, sortit puis claqua violement la porte. En dépit de cela, je me précipitait sur l'aliment complètement dégoûtant, et l'enfournait dans ma bouche. Voila trois jours qu'il me privait de nourriture, pour avoir simplement sourit... et refusé d'obéir... Le lendemain, je sortais de la salle d’isolement, mon père étant venu me chercher. Comme à chaque fois que je le voyais, mon regard se posait sur sa taille. Incrustée d’émeraudes, elle pendait comme un simple chiffon a son côté, alors que, en vue de sa taille, on pouvait estimer que son poids atteignait, au bas mot, 5kg. Longue d’environ un mètre, l’épée semblait titanesque pour une petite fille comme moi. Pourtant, elle m’attirait irrémédiablement, mon regard la cherchant toujours quand mon maudit géniteur apparaissait. J’aurais tellement voulu la toucher ! Mais je savais ce qu’il m’en coûterait. Du moins, je m’en doutais. Puisque un simple sourire m’envoyais a la « salle de camisole » pour plus ou moins trois jours, toucher l’objet sacré de mon père me coûterais sûrement plus d’une semaine, et sans eau ni nourriture, je ne savais comment j’aurais pu survivre. Alors je me contentais juste de rêver de son contact, de sa lourdeur, de la rugosité et des cales qui pourrait se former sur mes mains si je la maniais régulièrement… Mais tout cela ne pouvait rester qu’hypothétique dans mon esprit d’enfant.
Les journées défilaient toutes plus ou moins ressemblantes. J’apprenais la magie noire et ses arcanes avec mes sœurs. Mon père nous enfermait toujours dans la « pièce-bibliothèque » et par moment, quand l’envie lui en prenait, il nous ramenait à manger et des victimes pour tester nos sorts. Du géant à la fée… Le nombre de crimes d’Al ne cessait d’augmenter… Et moi, à chacun de mes refus… je me retrouvais exilée… Tout comme Lo… Nous souffrions toutes deux le plus car nous ne voulions pas nous plier a tous les caprices de notre père… et plus le temps passait, plus nous maigrissions. Vers nos sept ans nous mesurions un mètre dix pour vingt, vingt-deux kilos… Le décor changea de nouveau. Je devais venir d’avoir mes huit ans. Huit petit printemps de douleurs, sans jamais qu’une plainte eue franchie ma bouche. Toujours ce silence aveuglant devant la douleur, pour protéger mon petit être des fureurs qui aurait grandies, alimentées par le feu du sadisme qui animait ma pauvre sœur perdue. Je le reconnais, j’ai eu une époque de grande compassion et d’amour. Jusqu'à ce que je me rende compte vraiment des souffrances qu’on m’avait faites endurées. Je crois. Je me trouvais dans la « salle de camisole », comme je l’appelais. J’y étais enfermée des que j’affichais le moindre petit sourire, par mon père, illuminé a cause de ces foutues idéologies mangemortes. J’entendis un bruit percutant venant de l’extérieur. Un hurlement. Deux. Trois. Je reconnu les voix de mon père, et celle de Aléanore, qui cria deux fois. Ma porte se vit projetée à travers la petite pièce. Heureusement pour moi, je n’y étais ni adossée, ni proche ou même face à elle. C’était la première fois que je la voyais, réellement, depuis ma naissance. Ma mère. J’étais certaine que c’était elle tellement son visage me semblait familier, surtout ses cheveux. Elle fut alors poussée de derrière par un éclair de magie. Elle s’écrasa contre la porte métallique, sans geindre aucunement. Ses cheveux d’argent, voletaient autour de son visage, sa queue de cheval ayant cédée. Elle tendit la main vers moi, je la saisie sans hésiter. Me portant alors au creux de ses seins, elle sortit en courant de la pièce et fonça à toute allure a travers les couloirs du manoir. Brusquement elle dérapa. Tombant sur le flanc droit, la pression que son bras exerçait sur moi se relâcha tout d’un coup et je fus projetée de quelques mètres en ligne droite. Je venais de comprendre pourquoi elle courait. A peine eus-je pu commencer a m’avancer vers elle, Aléanore se dressait au dessus de maman, baguette pointée directement entre les deux yeux de cette dernière. Le regard de ma mère s’emplit de tristesse, mais elle souriait, et dit doucement : « Comme tu as grandis mon petit choux. Comment ça se passe ta vie avec papa ? Tu t’amuses ? » Je crois que ce qui m’a le plus choquée alors, c’est que sa voix ne contenait aucune ironie. Elle était simplement sincère et souhaitait notre bonheur, puisque nous étions ses filles. Sa chair. Mais aussi celle de notre père. Lui-même qui arrivait. Il saisit la baguette de ma mère, la fit tourner entre ses mains quelques instants, eu un sourire machiavélique puis la pris a chaque extrémités et abaissa violement ses bras. La baguette percuta son genou levé, et se brisa en plusieurs morceaux. Il ricana alors stridemment. Aléanore l’imita. Mon père dégaina alors l’épée qu’il portait à son côté, ce chef-d’œuvre qui ne le quittait jamais. Il la souleva quelque peu pesamment, la fit dépasser sa tête de sa garde, et la fit rapidement descendre vers le flanc gauche, exposé, de ma mère. Toujours menacée par sa fille, elle ne bougea pas. Toujours en face de sa fille, elle garda son sourire angélique. Toujours en dessous de sa fille, elle ne s’effondra pas. Mais moi, à quelques mètres seulement, sentis la déchirure. Je sentis sa souffrance, et la vécue pour elle, à travers le regard emprunt de douleur qu’elle ne pu cacher, véritable miroir de ses sentiments. « Et bien, tu as trop honte pour avouer ta douleur à ta fille ? Mais comment comprendras t’elle qu’il faut m’arrêter si tu ne hurle pas ? Hein, Asu ? - Pour toi, vieux fripon, ce sera Asuka, arrête de salir mon prénom sacré. - Oh… par contre, tu ne te gène pas dans le langage… Tu penses qu’elle ne comprend pas ? - Je pense surtout que tu as déjà dû salir son vocabulaire. » C’en fût trop pour l’homme, il attrapa sa femme par le cou, dégageant sa fille à coup de point. Il prit l’un des morceaux de la baguette de ma mère, le plus pointu et lâcha ainsi son épée, qui tomba dans un grand fracas. Al, assommée, ne pouvait plus réagir. J’accouru alors saisir l’épée. Je la touchais enfin… Mais mon bonheur finit en quelques millièmes de seconde, foudroyant mon esprit, le cri de ma mère l’arrêta. Je levais les yeux, mais pour ne rien voir car dune cascade de sang me tomba droit sur le visage. Je m’écartais précipitement, et, m’essuyant du mieux que je pouvais, je dirigeais mon regard vers le couple qui fut autrefois uni. Ce que je vis me fit être saisie d’un haut le cœur. De l’œil de ma mère sortait le morceau de baguette que mon père avait eu précédemment entre les mains. C’était de la que le sang sortait en affluence. C’était ce sang qui avait maculé mon visage. Le sang de ma mère. Que faire ? | |
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| Sujet: Re: [Fanfic Harry Potter] Jumelle Cruelle Mar 19 Juin - 15:30 | |
| L’épée en main, je réalisais ma chance. Ma grande sœur était assommée. Mon père trop concentré sur le visage ensanglanté de ma mère pour se soucier d’une gamine de huit ans. Réunissant toutes mes forces, je saisit l’épée à deux mains et essayait de la soulever. Chaque secondes me devinrent pénibles, elle était bien trop lourde pour moi. 5kg avais-je dit ? Je l’avais bien mésestimée. Un mouvement à ma gauche attira mon regard. Imoën ! Elle avait entre les bras Loreleï, qui était en piteux état après les joyeuses expériences des deux compères maléfiques. Ma pauvre jumelle… L’épée fut soudainement bien plus légère. Imoën avait la baguette pointée vers moi, elle avait du lancer un charme, soit pour me rendre plus forte, soit pour alléger l’épée. Toujours est-il que, pouvant la soulever aisément, je me précipita en courant vers mon père et plongea directement l’arme en travers de son corps. Elle le traversa de part en part, proprement. Il me lança alors un regard. Ce fut la première et la dernière fois que je pus le voir surpris. Il s’étala à terre, raide mort, dans l’incompréhension la plus totale. Ma mère s’effondra aussi, prenant pourtant soin que ce ne soit face contre terre et murmura un presque inaudible « merci ».
Imoën accourut, lança un charme de soin à l’égard de mes égratignures. Elle sortit, d’un petit sac qu’elle avait du prendre dans la cuisine, un bocal plein d’une mixture blanche qu’elle étala franchement sur le flanc de maman. « Pardon mais ça va sûrement faire très mal, dit-elle. - Pas de problèmes, ce passera, répondit ma mère, d’un ton pourtant mal assuré. » Ma sœur saisit la baguette et la tira d’un coup sec, laissant à la place une orbite déchiquetée et meurtrit définitivement. Il était certain qu’aucune magie ne pourrait effacer cette blessure, tout comme ce qui venait de se passer de nos mémoires. | |
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