[Nouvelle] L'alliance de l'Homme [TERMINEE]

alors... ne la prenez qu'au premier degre... dites juste vos premieres impressions..
Et pardonnez moi (XD) je l'ai ecrite a 4 h du matin...

« Dan, c’est immonde, sortons de là…
- Attend encore une petite minute s’il te plaît…
- Mais… Comment peux-tu supporter ça ?
- Je supporte, c’est tout. »

Il prit entre ses deux doigts gantés la main de la fillette pendant que sa coéquipière sortait. Elle devait avoir quatre ans. Des boucles brunes encadraient son visage d’une pâleur extrême. La pâleur d’une morte.

Dan sorti, et dans un soupir exaspéré, enregistra sur son dictaphone ce qu’avait enduré la fillette :
« Violée. Au moins une demi-douzaine de fois vu les zébrures sur ses cuisses. Peut être par différents hommes. Ou autres objets. Elle a été retenue au moins deux mois ici, vu les ticket de caisses laissé derrière eux. La plupart sont de glaces et de pizzas. Il en a donc pris soin. Ou elle. Donnée encore incertaine.
La petite a d’abord été noyée mais le tueur n’a pas bien exécuté sa besogne et a du ensuite la ré-etrangler a son réveil. Il est pusillanime. Et probablement encore terrifié par son propre geste. Soit il se terre, soit il a un mentor.
Chercher l’identité de la petite dans le fichier des enfants disparus. »

Arrivé au poste, il rejoignit Emilie. Il lui tendit le dictaphone puis alla dans la salle de repos et s’allongea sur le canapé-lit.
***
« Anna Hovan ou Suzy Lotier. L’une a trois ans et six mois. L’autre aurait fêté ses quatre ans hier. Disparues depuis deux mois toutes les deux.
- Anna… Hovan dis-tu ? Comme l’entreprise Hovan et Cie ?
- Non, c’est juste une coïncidence. Les parents sont de très modestes ouvriers.
- C’est elle.
- Pardon ?
- C’est Anna. J’en suis sur.
- Je préviens les parents pour une identification ?
- Veille a ce que le médecin l’ait bien arrangée.
- Comme toujours… »

« Monsieur Hovan… Bonjour. »
Dan tandis la main et son interlocuteur la serra. Sa femme, dont les larmes envahissait déjà le visage, hurla de désespoir lorsqu’elle reconnu sa fille.
Dan, toujours maître de lui, remis en place a couverture de plastique blanc sur la petite et referma le caveau de la morgue.
Le soir venu, il viendrait mettre le nom de la petite sur l’étiquette.

Encore une fois, il avait eu raison.

***

Il se passa de l’eau sur le visage. Emilie l’enserra par-dessous les épaules.
« Bonjour jeune homme.
- Ma dame… »
Elle avait l’air fatiguée, et voila des jours qu’ils n’avaient pas fait l’amour. Le sort de la petite Anna les minait.

***

« Dan… Mon amour… Arrêtons…
- Non.
- Bon… Mais ne va pas te plaindre si ils nous remarquent et portent plainte. »
Cela faisait des jours maintenant qu’ils suivaient tout deux les Corbin, deux jeunes qui vivaient dans les environs de la maison Hovan. Dan notait dans un petit carnet a spirales tout ce qu’ils faisaient.
‘‘Dîner chez leurs parents’’ et ‘‘Arrêt devant l’école Saint Christophe’’ était ce qui rythmais le plus son petit carnet.
Cette école étant justement celle des deux petites Hovan.
Reprenaient-ils depuis le début leurs plans, puisque la première tentative avait été la mauvaise ?
Mais Dan pensait au fond de lui que jamais ils ne laisserait impunis des kidnappeurs qui s’étaient retrouvé trafiquant d’enfants, par ‘‘inadvertance’’. Et tout ça juste pour avoir un profit dans leur erreur.

***

Et le jour arriva enfin. Ce jour tant attendu.
« Préviens les renforts. »

Ils suivirent le fourgon bleu foncé à travers une partie de la ville, puis laissèrent la place à une autre voiture de policiers.

La c.b. leurs cracha enfin l’adresse vingt minutes plus tard.

Et ils firent enfin la descente chez les kidnappeurs.

***
« J’avoue ! »
Le jeune Corbin fut le premier à avouer le meurtre de la petite. C’était d’ailleurs probablement lui, puisque qu’il était couard et désorganisé, à coté de son frère aîné.

Le père avait juste prêté la camionnette. La mère avait mis la petite Anna sur le marché sexuel des mineurs. Le grand frère avait tout planifié et le petit avait assassiné Anna.

Emilie passa sa main sur son visage et souffla « quel gâchis ». Dan la regarda et acquiesça. Il sorti du commissariat et se dirigea vers sa voiture. Il démarra et, au moment d’enclencher la première vitesse, descendit, Emilie l’appelait de l’extérieur.
« Je la prend ! Je dois filer en urgence. Prends un taxi et va t’allonger. »

Au moment où elle passa la première, le véhicule explosa.

Dan, encore sur la chaussé, fut projeté par l’explosion contre le mur de la maison voisine et fût violement percuté par un des éclats de la voiture. La bague de sa femme, immaculée et brûlante, vint se planter dans son torse sanglant.

***
Lorsqu’il se réveilla, il était à l’hôpital du comté.
« Dan ?
- Olive ?
- Ouais…
- Je fais quoi ici ? Où est Emilie ?
- Ecoute, Dan… Elle… elle a péri dans l’explosion… et toi… tu ne pourras plus jamais marcher qu’en boitant… Si jamais tu réussi a subir la rééducation… Et… ils n’ont pas réussi à extraire de ton torse la bague de ta femme…
- L’explosion ? »
Et alors, tout lui revint en mémoire. Incapable de pleurer, incapable de crier, il regarda juste d’un regard vide son collègue et ami, et n’écouta plus rien. Il voyait juste les lèvres d’Olive bouger, à leur gré.

***

« Dan ? »
Olive était toujours présent depuis les huit semaines qui avaient suivi l’accident. Il lui parlait régulièrement et passait en moyenne trois fois par semaines.
Actuellement il pelait une pomme à son ami qui grogna pour lui montrer qu’il écoutait.
« Je voulais te dire… Même si tu penses à la vengeance… Nous avons attrapé le poseur de la bombe. » Il se racla la gorge, puis continua : « C’était la sœur cadette des Corbin… Je suis désolé. »

Le monde s’effondra alors, et Dan ne vit plus que du noir.

***

Dan a ensuite arrêté de travailler pour la police. Il n’a jamais commencé la rééducation et vit désormais dans une chaise roulante. Après avoir vengé sa femme en assassinant Camille Corbin lors de son procès, il a été condamné à purger deux ans de prison. Il est sorti au bout de six mois pour bonne conduite.

Actuellement, il travaille dans le Minnesota, en tant que professeur et enseigne l’éducation civique, juridique et sociale.

Il ne s’est pas remarié et porte toujours en lui l’alliance de sa femme disparue.

hum... tres... spécial...
Mais j'aime beaucoup ton style donc bon...
Mais c'est un peu.. baclé peut etre? j'aurais préféré plus...